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LA CONSCIENCE 

La sophrologie caycédienne élaborée,

par le professeur Alfonso Caycédo,  pour que

 

la conscience soit connue « ut conscientia nuscatur »

Les fondements de la sophrologie caycédienne sont au service d’une dynamisation et intégration des structures de la conscience.

Elle propose, pour ce faire, de poser un cadre qui permet l’étude de la conscience et des valeurs de l’Être, par des procédés propre et originaux.

 

Elle est positionnée face à ce que le professeur Alfonso Caycédo a décrit comme « la maladie de masse de l’humain », sous l’influence de laquelle,

il semble perdre son humanité. C’est-à-dire sa capacité sensible, qui nourrit sa faculté d’agir de manière responsable, libre, et féconde, dans la dignité*, de manière intègre avec ce qui fait sens et valeur pour lui, en harmonie avec son environnement.

 

Elle est une proposition dont l’objectif est de participer à poser les conditions pour l’expression de la conscience de l’Être.

Mise au point : La sophrologie ne s’intéresse pas à la conscience qui dicte la morale sociale, culturelle ou spirituelle.  Elle est hors de la notion de « bien » ou de « mal ». Son sujet d’étude n’est pas sur la « bonne » ou la « mauvaise » conscience. Elle met en suspens toute intention de jugement ou d’a priori, pour poser les conditions d’accès à la conscience dans son essence.

 

La sophrologie s’intéresse à la conscience dans son mode d’apparition, ce par quoi elle apparaît.  Elle s’intéresse à ce qui rend possible la prise de connaissance de la réalité de son état, de ses actes, de son existence et de la perception de la vie jaillissante dans le monde. Et ce dans une Conscientia « connaissance en commun ». Elle appréhende la conscience comme une force de cohésion qui permet le développement des facultés de l’humain pour une transcendance.

« Selon le Dr. Caycedo, "la conscience humaine est voilée. Notre vie est surtout orientée vers le monde extérieur, et notre vie intérieure est devenue une inconnue. L’existence est dirigée par nos conditionnements, automatismes ou instincts » Cit. ww.sofrocay.com

 

L’axe de travail de la sophrologie propose de prendre connaissance de l’acte de conscience, dans une expérience spatialement et temporellement située. Ici et maintenant, au moment où cela se vit, là où cela se vit. Dans une interaction avec le monde. Au service de la stimulation et le développement de la conscience de l’Être.

 

sophrologie perception

Elle se construit au travers de plusieurs dimensions de l’Être, qui sont complémentaires dont les processus sont imbriqués.

 

La conscience est, tout d’abord, un phénomène biophysiologique :

- pour être conscient l’humain a besoin d’être équipé. Afin de se saisir de ce qui se passe dans son existence, dans son environnement :

cela se vit dans une expérience cognitive, conative, et somatique.

 

Il possède, pour ce faire, plusieurs structures cérébrales qui contrôlent les processus de conscience au service de la « présence à » et de l’éveil. Ce sont des régions du cerveau forgées pour se saisir de la réalité, la traitée, l’intégrée :  5 sens, des neurones, des synapses, etc..

des régions et des zones qui agissent de manière combinée, qu’il utilise simultanément et consécutivement.

 

- L'humain possède des capacités neuronales et cérébrales au service de l’élargissement de la conscience : les neurones miroirs et la plasticité neuronale lui permettent de s’adapter et de se nourrir des expériences (factuelles et sensibles). Elle est, aussi, l’écran sur lequel se déroulent toutes les activités intellectuelles de l’esprit.- Elle se vit dans une continuité attentionnelle plus ou moins intense.  

 

 

 

sophrologie acceuil de la vie

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais

 

 

Le docteur Caycédo propose une théorie qui définit des possibilités existentielles de l’Être :

 

la plupart des gens, dans le quotidien, sont en « conscience naturelle », au travers de laquelle ils sont comme coincés dans une réalité du monde, qui peut, quelques fois , leur sembler manquer de relief et/ou de profondeur mais, surtout, qui ne laisse pas  toujours apparaître de possibles nouveaux.

 

C’est une manière d’appréhender le monde comme ayant peu de possibilités de transformation ou d’évolution. 

C’est peut-être une manière de voir le monde comme figé sans transcendance

 

 

L’entraînement sophrologique caycédien vise à poser les conditions pour

la découverte et la conquête d’un état de conscience à la fois harmonieux et étendu. .

 

 

Il est en sophrologie définit les états et les niveaux de conscience :

 

- les états signalent une variation qualitative : les états de conscience peuvent être permanents ou transitoires.

 

-Pathologique : concerne   la psychiatrie, la conscience est altérée et permet difficilement de se saisir de la réalité du monde.

 

-Ordinaire ou naturelle : peut concerner la psychologie, c’est la conscience dans laquelle la plupart des individus vivent. Leur réalité du monde est formatée, normée et ne permet que difficilement de s’imaginer le monde autrement que tel qu’il leur apparaît.

 

-Sophronique ou en conscience à la fois profonde et pleine : apparaît par la pratique de technique comme la sophrologie.

Il s’agit d’un état particulier de conscience, que l’on peut ressentir parfois dans un moment d’harmonie avec soi et/ou avec son environnement, un instant d’émotion créative. Le but de la sophrologie est d’inscrire cet état transitoire dans la continuité. Cit sophrocay

 

 

  Les niveaux signalent une variation quantitative

Niveau de veille, de détente profonde, méditatif, dans le sommeil

 

 

La conscience est, aussi, une posture à la fois mentale,  corporelle et spirituelle par laquelle,

il est possible d’accéder à la réalité du monde dans son essence.

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